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Pilotage en « timelapse »

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Découvrez notre quotidien et profitez de ces 3 « timelapses » tournés ces derniers jours.

Au Havre, visionnez les dernières entrées des portes conteneurs EBBA MAERSK  à Port 2000.

A Fécamp, l’entrée, le déchargement et la sortie du transporteur de colis lourd FAIRLANE.

Escale inaugurale du MAERSK LABREA

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Aujourd’hui, le Maersk Labrea (300×42 – 8850 tu) effectue sa première relâche au Havre.

Il inaugure la nouvelle escale Havraise de la ligne régulière Maersk Samba. Cette ligne, la troisième sur l’Amérique du sud côte Est au départ du Havre,  dessert les ports suivants : Le Havre, Algeciras, Santos, Paranagua, Itajai, Buenos Aires, Montevideo, Rio Grande, Santos, Pecem, Algeciras, Rotterdam, Tilbury, Bremerhaven, Antwerp, LE HAVRE (15 escales – 8 navires – 56 jours).

Le Maersk Labrea sera suivi dans les prochaines semaines des MAERSK LINS, MAERSK LEON, MAERSK LABERINTO, MAERSK LIMA, MAERSK LAMANAI, MAERSK LOTA et MAERSK LANCO.

Escale inaugurale du MSC OSCAR

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Une première à deux égards !

Ce jour, à 03h00 du matin, le MSC OSCAR s’est présenté sur rade du Havre pour effectuer sa première escale au terminal TNMSC, poste 5.

Avec une capacité de 19.224 EVP, le « MSC Oscar », livré en janvier 2015 par le constructeur coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) à Mediterranean Shipping Company (MSC) est aujourd’hui le plus gros porte-conteneurs du monde.  Ses dimensions interpellent ! Une longueur de 395m, une largeur de 59m et un tirant d’eau d’eau de 16m.

Il inaugure la nouvelle escale Havraise de la ligne régulière ALBATROS / AE5 de l’alliance 2M formée par MSC et Maersk. Cette ligne dessert les ports suivants : Dalian, Busan, Qingdao, Ningbo,  Shanghai, Xiamen, Yantian, Tanjing Pelepas, Algeciras, LE HAVRE, Rotterdam,  Bremerhaven, Tangier, Algeciras (14 escales – 84 jours).  Le MSC OSCAR sera suivi dans les prochaines semaines des MARIE MAERSK, MSC OLIVER, MORTEN MAERSK, MARGRETHE MAERSK, METTE MAERSK, MSC SVEVA, MARCHEN MAERSK, MARIT MAERSK, MUNKEBO MAERSK et MAREN MAERSK.

Le MSC Oscar est aujourd’hui accosté au poste 5 du quai du Havre, au terminal TNMSC. Mis en service en janvier 2012, le terminal TNMSC dispose d’un linéaire de 1400m. Le quai offre des sondes de 16 mètres. Il peut accueillir les plus grands porte-conteneurs actuellement en service.

48 lignes régulières de navires porte conteneurs au Havre

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Premier port français pour le conteneur, le port du Havre compte aujourd’hui une petite cinquantaine de lignes régulières desservant l’Afrique, l’Amérique du Nord, du Sud et Centrale, l’Asie et l’Océanie.Les compagnies récemment engagées dans des nouvelles alliances mettent progressivement en place leur réseau depuis début janvier. Les lignes régulières de navires desservant notre port évoluent donc.

Par rapport au printemps dernier, le nombre de lignes desservant le port évolue peu ; 48 lignes sont comptées. Certaines disparaissent et d’autres voient le jour. Les différences, fruit des nouvelles alliances, se concentrent sur 2 trades :  “Europe – Amérique du Nord” et “Europe – Asie”.

 

 

Europe – Amérique du Nord

Une ligne disparait, il s’agit de la ligne PA2 de l’alliance G6 (Hapag Lloyd, OOCL, APL, Hyundai, NYK, MOL) qui desservait notamment New York … avec les navires APL Egypt (294×32 – 4890 evp), MOL Encore …
Une ligne apparait, il s’agit de la ligne « Europe – Boston / Philadelphia » de MSC, opérée hors alliance 2M (Maersk, MSC) avec des navires de 6000 evp en moyenne (MSC Methoni).
Une autre ligne voit le jour, il s’agit de la ligne LIBERTY de CMA CGM desservant New York … avec des navires de 1800 evp tel que le DURANDE (1740 evp).
CMA CGM maintient sa ligne VICTORY sur le golfe du Mexique avec des navires de 4000 evp.
Les 2 lignes nouvellement opérées par l’alliance 2M disposent de navires plus gros ; la ligne « NEUTAL 2 / US NATL » (sur New York ) propose des navires MSC de 5000 evp, et la ligne « NEUTAL 3 / US GULF » (golfe du Mexique), des navires Maersk de 8000 evp (Maersk Kokura (319×43 – 7908 evp).
Pour mémoire, l’alliance G6 présente une offre proche de celle de 2M avec des navires Hapag Lloyd ; la ligne AX1 (sur New York ) propose des navires de 8700 evp (type Osaka Express), et la ligne AX2 (golfe du Mexique), des navires de 4400 evp (type London express 294m).
Au total, le port du Havre compte 9 lignes qui desservent les lignes USA / Canada / golfe du Mexique et offre notamment 5 départs hebdomadaires sur New York.

Europe – Asie

L’alliance 2M propose dorénavant 3 lignes et 4 escales hebdomadaires ; la ligne « AE3 / lion » offre une double escale hebdomadaire et dispose  de navires MSC de 13000 evp, la ligne « AE5 /shogun » offre des navires Maersk de 13000 evp (c’est le retour de la série des Maersk Edison …), et la ligne « AE6 / condor » propose des navires Maersk de 10500 evp type Carsten Maersk.

L’offre O3 (CMA CGM, CSCL, UASC) propose aussi 3 lignes et 4 escales hebdomadaires. Les ligne FAL1 et FAL15 restent et la ligne FAL3 devient bi-hebdomadaire (effective depuis l’automne). Par contre la ligne « FAL2 / AEX3 » ne touche plus Le Havre (CSCL Mercury – Um salal)

L’alliance G6 présente une offre inchangée : 2 lignes, l’une avec des navires de 13000 evp (loop4), l’autre avec des navires de 9500 evp (loop 1 – japon).
De même, l’alliance CKYHE présente aussi une offre inchangée : 2 lignes, l’une avec des navires de 13000 evp (NE6 avec des navires Hanjin), l’autre avec des navires principalement Evergreen de 8500 evp (NE8 ou CES ou FAL15).

Au total, le port du Havre compte 10 lignes qui desservent les lignes Asie / Chine / Japon / Taiwan /Corée / Inde et offre notamment 8 départs hebdomadaires sur Shanghai.

Le simulateur fête ses dix ans

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Un port plus vrai que nature

Article paru dans Paris Normandie et Le Havre Presse le 07/11/2014

Équipements. Cela fait dix ans maintenant que la station de pilotage le Havre / Fécamp dispose d’un simulateur. Un outil précieux

Ce jour-là, le pilote a parfaitement réussi son approche

dans l’avant-port malgré un trafic dense. Mais tout à coup, son chef machine lui indique une avarie alors que le navire se trouve à quelques encablures seulement des paquebots sagement amarrés à la Pointe de Floride…

Que l’on se rassure : ce scénario catastrophe fait partie des nombreux exercices que les pilotes maritimes de la station Le Havre / Fécamp ont à faire tout au long de leur carrière. Et pour ce faire, le simulateur permet d’imaginer tous les cas de figure. Cela fait dix ans que le précieux outil est utilisé par les pilotes.

Nous l’avons inauguré le 14 octobre 2004 pour être précis… Il a représenté pour nous un investissement d’un million d’euros, soit l’équivalent d’une pilotine se rappelle Pascal Olier, l’actuel président de la station Le Havre/Fécamp.

Passerelle à l’identique

Avant cette date, la formation consistait à tourner en double et à franchir différents échelons en fonction de la longueur des navires. Si ce système qui a fait ses preuves est toujours en place, le simulateur, lui, permet de compléter et d’enrichir encore l’expérience des pilotes. Avec l’augmentation de la taille des navires, on peut même dire que c’est une nécessité aujourd’hui… Le simulateur a constitué à l’époque une véritable révolution dans un milieu maritime assez conservateur. Le défi a également été de trouver des méthodes de formation pour l’optimiser. Avant d’avoir notre propre outil, nous avions visité des simulateurs aux Pays-Bas. Nous nous sommes également intéressés à l’époque à celui d’Air France ajoute le responsable.

Un jeune pilote effectuera des exercices cinq à six fois par an, un pilote plus expérimenté deux à trois fois. Au simulateur, c’est un instructeur chevronné qui est aux manettes. C’est lui qui imagine les scénarios, les conditions météo, l’intensité du trafic maritime, les pannes etc. C’est encore lui qui mène avec les pilotes le briefing et le débriefing. Pour avoir une représentation exacte du port du Havre, mais également de celui d’Antifer et de Fécamp, des images satellites ont été modélisées. Dix écrans sur lesquels sont projetées les images permettent d’avoir une vision à 360 degrés. Et c’est criant de vérité. Sur une passerelle aménagée à l’identique, le pilote manœuvre comme sur un vrai navire. Même le passage des mouettes dans le ciel n’a pas été oublié. Pas étonnant alors que le pilote puisse être stressé face à un scénario qu’il ne connaît pas d’avance. Cela permet d’acquérir les bons réflexes en cas de problème… confie Pascal Olier.

F.H.

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